La Maison de Tristan

La Maison dite de Tristan l'Hermite est située 16 rue Briçonnet.



Elle date du 4e quart du XVe siècle.


On a attaché, sans preuve, le souvenir de Tristan l'Hermite, serviteur de Louis XI, à cette maison.



Il s'agit en fait d'une des erreurs populaires due à la fausse interprétation d'une sculpture représentant une cordelière ou grosse torsade, très en vogue à l'époque.



Ce n'est en réalité que l'emblème de l'Ordre de la Cordelière, institué par Marguerite de Foix, la mère d'Anne de Bretagne.



La devise inscrite sur l'une des façades, "Prie Dieu pur", a fait attribuer la construction de l'édifice à Pierre du Puy, propriétaire en 1495.



Cette maison en brique est le seul exemple à Tours de style flamand avec son pignon à redans (ou à pas de moineaux)...



... à l'instar des ces édifices belge et hollandais.




Le pignon couronné d'un personnage en pierre...



...est percé d'ouvertures et muni de supports pour les oiseaux.





Maison de Tristan

- Tours, 27 août 2009 -

Des flamants roses de Floride à Tours




L'artiste sculpteur tourangeau LO MA'AD a installé au pied du Pont Wilson une dizaine de flamants roses en polystyrène.




Cette oeuvre d'art éphémère, intitulée "Printemps 2050", préfigure les conséquences du réchauffement climatique sur la faune ligérienne.



Pont Wilson
- Tours, 19 août 2009 -

Feu le chêne rouge des Prébendes


Un chêne rouge d'Amérique, âgé de 135 ans, est tombé dans l'allée heureusement déserte du Jardin des Prébendes d'Oë.





(Nouvelle République - 18/08/09)



En fin d'après-midi, les élagueurs de la ville de Tours avaient tronçonné ce vénérable chêne planté en 1874 par les frères Bülher, déjà connus pour avoir dessiné le Parc du Thabor à Rennes et le Parc de la Tête d'Or à Lyon.




Jardin des Prébendes d'Oë
- Tours, 18 août 2009 -

Les allégories de la Gare de Tours


Au dessus des pylônes de la Gare de Tours, quatre statues allégoriques représentent les grandes villes du réseaux : Limoges, Bordeaux, Toulouse et Nantes.

La taille des statues est
due au ciseau d' Henri Varenne

Elles sont en calcaire et datent de 1898.



Aux angles
les statues allégoriques des villes de
Limoges
et
Nantes
par le sculpteur Jean HUGUES



Au centre
les statues allégoriques des villes de
Bordeaux
et Toulouse

par le sculpteur Jean-Antoine INJALBERT




Gare de Tours
Place du Maréchal Leclerc
- Tours, 12 août 2009 -

La Place Foire-le-Roi


Très peu de changements entre la carte postale datée de 1912
et cette vue actuelle de la Place Foire-le-Roi.




Depuis 1809 et la destruction de quelques murs et maisons, la Place donne directement sur le quai de la Loire.




En 1512, une fontaine est construite au centre de la Place Foire-le-Roi.
Elle sera démolie en 1784 et seul le bassin sera conservé et déplacé à l'extrémité sud de la place où une nouvelle fontaine fut établie en 1835.




Le terre-plein et la fontaine sont classés au titre des Monuments historiques depuis le 13 mai 1935.

Place Foire-le-Roi
- Tours, 12 août 2009 -

Statue renaissance italienne


En face du n°11 de la rue du Poirier, le reste d'une tête sculptée de style renaissance italienne.



Rue du Poirier
- Tours, 11 août 2009 -

Maisons en pan de bois - Place Foire-le-Roi


Ces façades médiévales sont situées au n°3 de la Place Foire-le-Roi, à l'angle de la rue Benjamin-Constant.




Edifiées à la fin du XVe siècle - début XVIe siècle, elles sont caractéristiques de cette époque où l'on préfère le bois à la pierre.




Les façades sont en pan de bois apparent en diagonale avec remplissage en briques.



Les grandes fenêtres sont à meneaux de bois.



Les étages sons séparés par des poutres horizontales moulurées et les combles sont en saillie sur la façade.



La façade et la toiture sont classées au titre des Monuments Historiques depuis 1946.

Place Foire-le-Roi
- Tours, 8 août 2009 -